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jeudi 1 avril 2010

Long long périple


Le 04 février donc, nous arrivâmes à Bilbao laborieusement car le chemin a été semé d'embuches.

Tout d'abord, le trajet avec les 5 bagages sur soi difficile en lui-même qui devient impossible lorsqu'à Montparnasse, le quai est bouclé pour une alerte au colis suspect. "On doit aller au bout du quai ? Monter les escaliers et passer de l'autre côté pour pouvoir prendre notre train qui était au bout ? Avec nos dizaines de kg sur le dos pour un train dans 10 min ? C'est ça ?". Ca a été ça.

Après donc un repos bien mérité dans le TGV à la limite du malaise au départ, nous nous arrêtâmes en gare d'Irun, première ville frontalière collée à Hendaye. Il a alors fallu changer de train pour prendre la direction de San Sebastian. Le passage est assez contrôlé puisqu'à la frontière. On a donc eu affaire à la police douanière dans le train (qui a bien vérifié les papiers périmés d'un malien et conduit un espagnol un peu louche) puis le passage au détecteur de métal dans la gare.

Irun/San Sebastian. Ville très pittoresque en ce qui concerne le centre ville, le trajet ferroviaire était lui par contre semé de carrières, usines polluantes et délabrées sous un ciel un peu gris triste bien entendu... Le plus dur ensuite arriva : il fallut trouver la gare routière où nous pouvions trouver le car allant à Bilbao. Bien entendu, pour avoir demandé le trajet à un taxi driver, le conducteur nous réclamait 120€ (en réalité en car et pour 1h10 de trajet, on arrive à 8€60).
Nous avons donc traversé 1km de marche avec nos valises bondées et de plus en plus lourdes à mesure d'avancer.
Il est alors 17h tapantes et nous n'avons alors plus qu'à rejoindre Bilbao.

Le voyage n'est pourtant pas fini. Arrivé dans les alentours de 19h, il nous reste alors, fatigué et veuf d'une épaule, à trouver un bus ou un chemin permettant d'aller à l'Albergue de Bilbao (1). Comme des nouveaux arrivants et nouveaux étudiants ERASMUS en mal d'exercice linguistique, nous cherchons à nous faire comprendre à coup de mapa de Bilbao comment aller à cette maudite auberge.
C'est après bien 20min de va-et-vient autour du Termibus qu'une personne pourtant en attente de sa compagne, va prendre les informations à notre place, parlé aux différents chauffeurs où prendre le bus et ensuite nous le faire attendre pour qu'on puisse monter à bord. Ainsi, c'est aux alentours de 21h, une épaule en moins pour ma part et une hanse de valise craquée en arrivant au pied de l'albergue que nous nous posons enfin de manière officielle à Bilbao, le début de notre aventure (je l'ai déja dit ça non ?).

Moralité :
Pour venir de Paris à Bilbao :

  1. TGV jusque Irun.
  2. A Irun, aller à l'entrée de la gare et demander un billet pour Bilbao à l'antenne d'Alsa (compagne de bus espagnol).
  3. Terminus au Termibus, le métro ou les Bilbobus vous attendent et desservent la majorité de la ville.

(1) http://albergue.bilbao.net/, les prix sont convenables (18€) mais le principal souci est son éloignement de la ville (à 15min en descente/montée de San Mamés et des transports) qui, sur une durée d'une semaine, devient un véritable manoir à Shining !

A l'écoute : LoneLady - Nerve Up

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