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jeudi 19 mai 2011

Ce blog a pris du retard, encore et encore. Pas facile de le mettre à jour en même temps qu'étudier, être en stage, travailler, ou simplement ne pas avoir d'ordinateur pour écrire !

Malgré tout ça, être ERASMUS, ça dure plus que l'aventure puisqu'encore aujourd'hui, alors que nous tous avons nos obligations. Mais la mémoire est forte, et si on avait un mois libre et 1000$ (pour être large), je suis certain qu'on se retrouverait quelques uns quelque part en Europe et reparler de tout ça avec la même fièvre qu'à Bilbao.
Au mois de janvier, j'ai revu les français Fanny et Thomas chez Yanine. Ca faisait donc 6 mois qu'on ne s'était plus vu mais les habitudes autour d'un repas et les discussions sont parties comme si cela faisait à peine une semaine qu'on ne s'était pas vus. Incroyable

Après deux mois sans ordinateur personnel, je quitte donc ma prison virtuelle et vous propose le dernier mois de juin à Bilbao avec tout d'abord son aspect...scolaire. (bien entendu, les autres articles seront..euh.. d'un autre acabit !)

Je vous préviens tout de suite, ce fût le point négatif de ce séjour. Non pas que la fac était obsolète, au contraire. Non pas que les cours étaient inintéressants. Non plus, d'autant plus qu'à l'arrivée sur place, tous les cours qu'on avait choisi ont été modifiés à cause de difficultés d'emploi du temps ou simplement pour avoir un emploi du temps nous permettant d'avoir aussi du temps libre. Non rien de tout ça, seulement les examens et la "place" accordée aux ERASMUS dans les classes.

Au début, à vrai dire on est un peu déboussolés dans un environnement étranger, mais on sent qu'on est tous dans la même galère. C'est là qu'on se rencontre, se voit, voyage ensemble etc. Tous dans la même galère, oui c'est la base des étudiants ERASMUS.

Ensuite, dans la classe, on est obligé de se présenter aux professeurs pour leur dire qui on est, si on ne comprend pas certaines parties du cours ou tout autre problème administratif. Ca, c'est normal et il faut dire aussi que les cours à Bilbao sont très différents de ceux dispensés en France : ils sont mieux.
  1. Ils sont construits avec Powerpoint et rendent le tout cohérent, lisible et vivant
  2. Ils sont d'une durée d'une heure en général étalés sur plusieurs jours. Les étudiants sont donc réveillés sur toute l'heure et réactifs. Trois fois une heure, c'est toujours beaucoup moins long à suivre qu'un cours inintéressant de 3 heures
  3. Les professeurs mettent plus en avant les travaux pratiques pour nous imprégner du cours et donnent des exemples qui parlent à tous (comme ce professeur d'Economie d'Entreprise qui prend comme exemple le choix d'Alonso entre Renault, McLaren, Ferrari ou le choix de Javi Martinez de rester à l'Athletic... Le rê-ve !)
  4. Les professeurs sont très ouverts et font largement participer les étudiants, qui n'ont même pas peur de rire avec eux ou de donner leur opinion
  5. Ils ne sont pas obligatoires, c'est une donnée non culpabilisante du coup
Je devais parler des points négatifs ? Oui, c'est vrai. Alors, en fait, ce ne sont pas les cours, qui de plus sont accessibles facilement par internet, ou imprimables sur support powerpoint à la reproduction. Si je fais un lien avec le point 5), vous conviendrez que c'est positif.
Contrairement aux cours, les examens sont le point noir de cette aventure.

Au premier abord, ils paraissent accessibles, simples à réviser ou à répondre sur trois lignes. Seulement, même en s'étant présenté aux professeurs avant l'examen et avoir des numéros d'étudiants identifiables par rapport aux espagnols, ils n'ont fait aucun cadeau.

Que ce soit Yanine, Fanny ou moi, nous avons tous les trois eu des grosses galères car les résultats, malgré des examens qui donnaient une impression positive nous sont revenus comme un boomerang. Si bien que Yanine n'a guère pu valider son année, et moi à la limite (10,05 malgré un premier semestre à 11,9). Ne parlons même pas de Fanny qui a du repasser deux fois le même examen alors qu'elle connaissait très bien son cours pour avoir eu des résultats en dessous de la moyenne (2,5 et 1,5/10).*

C'est à se demander finalement si la proximité de la France avec le Pays Basque ne nous a pas défavorisé...
Et si les rattrapages, qu'on nous assurait ne pas être pour nous (ERASMUS = année validée), ne tombaient pas en même temps que les inscriptions en France en septembre, et sans qu'une université nous donne de convocations, les résultats auraient pu être différents, ce nuage gris ne laisserait pas d'ombre au fabuleux tableau.


* les notes en Espagne sont sur 10, et les ERASMUS voient leurs notes varier entre F (défaillant) et A, conformes aux codes européens.

A l'écoute : Cults - Abducted

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